Sortie de “Contre la Gauche”

Nous sommes au printemps 2021 ; depuis un an le coronavirus sert (presque) partout de prétexte à des mesures liberticides sans précédent, encore inconcevables il y a dix-huit mois. Juste avant, nous avions connu Greta qui cherchait à nous convaincre que le climat était La Cause ultime, celle qui (enfin !) justifiait un gouvernement mondial et de nous interdire tout ce qui leur passait par la tête. Désormais, fantastique, la pandémie est passée par là, qui a remplacé la gamine par des masques.

Mais tout cela n’est jamais qu’une autre étape dans la tendance inéluctable à la gangrène égalitaire et totalitaire que la démocratie, qu’on croyait libérale, a en réalité infusé dans tous les pores de la société occidentale contemporaine. Sournoise, avec les habits d’un Protecteur de notre Sécurité et de notre Avenir, la Gauche avance masquée, sans hâte mais sans relâche, engloutissant pan après pan de notre Liberté. Avec ses ouvrages, Résurgence a choisi de modestement contribuer à la remettre à sa place.

Symbole de la Gauche américaine actuelle…

Ce livre que nous venons de publier il y a quelques jours, Contre la Gauche, écrit par Lew Rockwell, propose une revue des grandes thématiques et des grandes stratégies de conquête de la Gauche aux États-Unis depuis la Seconde Guerre mondiale, incluant “la démocratisation (1930-1960), la discrimination positive (1964-1985) et le polylogisme (1987 à aujourd’hui).” Greta et son climat, puis désormais le coronavirus, sont venus compléter cet arsenal des étatistes – car il ne faut pas s’y tromper, il n’y a guère de différence fondamentale entre les deux bords politiques traditionnels.

Outre l’actualité de ce livre récent, dont la plupart des thématiques sont encore très actives au quotidien, nous avons été spécialement motivés à le traduire et le publier car il regroupe de manière unique quatre regards complémentaires sur l’égalitarisme et la Gauche. (Certes au sein des États-Unis, mais il ne devrait faire aucune difficulté de transposer ces analyses à notre situation locale.)

Tout d’abord, les principales thématiques, les « luttes » successives de la Gauche sont reprises, de la famille à l’environnement, ce qui donne à ce livre un côté “manuel de lecture du gauchisme” tout ce qu’il y a de pratique pour le libéral engagé. Les cinq premiers chapitres les balayent, et bien que chacun soit dans un style d’écriture différent, on a tôt fait de reconnaître le même type de stratégie désinformatrice, à la jalousie idéologique, comme fond de commerce intellectuel systématique.

Chacun de ces thème décortiquant les thèses et les fondement de la Gauche sur le sujet, l’ouvrage se révèle vite comme une mine offrant le catalogue quasi-systématique des arguments égalitaristes, et donc des contre-arguments de bon sens à donner en réponse. Gardez le avec vous, tel un flingue.

Ceci est complété par un nombre important de citations et de références aux auteurs classiques de la pensée libertarienne que sont Ludwig von Mises, Murray Rothbard et bien d’autres. Ces citations, parfois assez longues pour plutôt mériter le qualificatif d’extraits, sont elles aussi autant de bijoux venant enrichir le catalogue argumentaire du lecteur résistant au politiquement correct.

Enfin, à chaque chapitre, chaque thématique, l’ouvrage rappelle, avec des développements divers, l’évolution que la Gauche et ses arguments ont pu connaître, allant en général d’une simple notion falsificatrice au départ, jusqu’à tout un système, tout un réseau de tabous et de thèses, tout un jeu d’interdits culturels ou réglementaires, conduisant à chaque fois à scléroser le système et la pensée.

Outre ce tour d’horizon, en bon Fondateur du Mises Institute, Lew Rockwell ne pouvait pas laisser de côté l’analyse spécifique de l’attaque que mène la Gauche sur la pensée libérale radicale des libertariens héritiers de Rothbard. En profitant pour souligner que la Liberté repose sur la propriété privée et son respect via le respect du principe de non-agression, l’auteur rappelle à l’ordre la foule des étatistes tentant de tirer le mouvement libertarien vers l’étatisme en le teintant d’assez d’égalitarisme pour espérer le faire venir sur la pente glissante du politiquement correct.

En synthèse, Contre la Gauche constitue le parfait manuel du démystificateur du politiquement correct, le guide pratique du survivaliste au sein de la novlangue ambiante, le tout-en-un des boussoles politiques pour ceux, nombreux sans doute, qui cherchent les Lumières dans l’actualité.

Stéphane Geyres

Cette publication a un commentaire

  1. MARC GRUNERT

    Excellent.

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